Le Chant des Rouleaux
15 Décembre 2015 À 20H30 - PARIS 5ème Dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration, en 2015, les « Chœurs Elisabeth Brasseur » dont le président est Colin Boardman, ont souhaité monter l’Oratorio « Le chant des rouleaux », de Pierre Cholley, en création parisienne. Cet Oratorio met en scène les écrits de Salman Gradowski, qui faisait partie des Sonderkommandos, kommandos maudits, composés de déportés juifs chargés de l’incinération des monceaux de victimes, et donc sans aucune illusion sur la solution finale et sur le sort qui les attendait. Les écrits de Salman Gradowski, griffonnés sur de petits bouts de papier enroulés et enterrés sous les fours crématoires du camp d’Auschwitz-Birkenau ont été rassemblés par Ben Mark dans son ouvrage « Des voix dans la nuit ». Pierre Cholley fait alterner la lecture par un récitant de textes des rouleaux d’Auschwitz, et sa mise en musique de poèmes écrits en déportation (par Robert Desnos entre autres).Cet Oratorio a déjà été présenté à Poitiers, Metz, Nancy, et en Allemagne à Berlin et Celle, où il a été fort bien accueilli, mais jamais encore à Paris. Le concert aura lieu le mardi 15 décembre en l’Eglise Saint-Etienne du Mont (Paris 5ème), à 20H30. J’ai des billets à votre disposition.Les chœurs Elisabeth Brasseur seront accompagnés par l’Ensemble orchestral d’Enghien. Les solistes seront Laurent NAOURI (baryton-basse), Delphine LAMBERT (soprano) et Patrick BRAOUDE (récitant). Les « Chœurs Elisabeth Brasseur » qui fêtent leur centenaire en 2020, sont un grand chœur amateur réputé, dont le programme est centré sur les grandes œuvres du répertoire classique, mais aussi sur des œuvres contemporaines.
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Commentaires
Marianne
- rassemblez des manuscrits trouvés sous les cendres de Birkenaü relatant la tragédie d’un peuple,
- enrichissez-les de poèmes dédiés aux disparus et chantant la liberté et l’espérance,
- mettez le tout en musique,
- faites travailler - et travailler – récitant, solistes, musiciens et choristes,
et, là, au final, sous les ogives de Saint-Etienne-du-Mont, explose Le chant des rouleaux, œuvre poignante, mais nullement triste.
Un grand merci à tous les participants pour leur énorme travail aboutissant à une interprétation de pros.“
Mon mari a beaucoup apprécié et ce fut un peu de douceur sur ses souvenirs douloureux. Jackie et Louis
une composition musicale qui s'intègre parfaitement bien et nous porte dans ce parcours, ce moment de mémoire ; des solistes traduisant l'émotion avec une présence sincère et des voix qui résonnent dans ce beau lieu de l'Eglise Saint-Etienne du Mont ; accompagné par un chœur solidaire qui résonne pour porter ces moments de vie jusqu'à nous. Merci à vous toutes et tous,
Sylvie"
Je crois que je n'ai pas grand chose à ajouter ce fut une belle soirée, merci Colin pour ce moment émouvant, rempli de sens et aussi de beauté.
des bises, une belle fin d'année à toi, Sylvie
Sur ce thème bouleversant, sans pathos et avec une grande sensibilité, ils nous ont conduits au coeur de cette inimaginable tragédie.
Annette
Le récitant, les solistes , le chœur et l'orchestre étaient en parfaite harmonie et le mouvement du spectacle m'a portée du début à la fin. Et le dernier chant (A zumer lid), avec le chœur et l'orchestre, m'a également bouleversée et j'aurais souhaité qu'il ne s'arrête pas....Encore toutes mes félicitations à tous les organisateurs et participants du Chant des Rouleaux.
L'oeuvre de Cholley est impressionnante, les harmonies sont si étonnantes, si puissantes !!!
Le sujet nous touche particulièrement puisque nous avons travaillé sur les musiciens des Camps, si nombreux - notamment ceux de Terezin - et présenté un concert à Genève pour cette commémoration si essentielle des 70 ans ...
Votre concert fut mémorable, au sein de cet édifice superbe. Et la mémoire historique demeure bien lourde sur nos épaules à tous ...
Nous étions au moins une dizaine de notre famille et de nos amis.
Encore tous nos compliments,
Lydia et Philippe V.
Je me trouvais au 1er rang et j’ai pu ressentir toute l’intensité de cette œuvre.
L’émotion a grandit avec la musique, le chœur a magistralement restituer la dureté de la barbarie.
Le silence du public a ajouté de l’émotion et j’ai vibré au récit de Monsieur Braoudé.
En cette période de Noël, je mesure la chance d’être heureuse et libre. Cette interprétation est encore présente en moi preuve d’une véritable authenticité.
L’accueil en fin de récital était une excellente chose pour sortir un peu de la tragédie.
Respect à vous tous.
Cordialement
Françoise V.