Magnificat de Jean Sébastien Bach
Messe des Lumières de Jacques Loussier
Jeudi 23 mai 2019 - 20h30
Eglise Saint-Marcel - Paris XIIIème
Magnificat en ré majeur, BWV 243, de Jean Sébastien Bach (1730)
Lumières, "Messe Baroque du 21ème Siècle", de Jacques Loussier (1986)
1ère catégorie : 35 €
2ème catégorie : 25 €
3ème catégorie : 15 €
(placement libre dans chaque catégorie)
Réservation rapide et facile sur notre billetterie en ligne : cliquez ici.
Jeudi 23 mai 2019 - 20h30
Eglise Saint-Marcel
82 bd de l'Hôpital, 75013 Paris
M° Saint-Marcel (ligne 5), Gare d'Austerlitz (M°10, RER C), Nationale (M°6), Les Gobelins (M°7)
Réunir Jean Sébastien Bach (1685-1750) le Cantor de l'école Saint-Thomas de Leipzig et Jacques Loussier (1934-2019) le pianiste de jazz fondateur du Trio Play Bach ?
Plus de deux siècles et demi séparent le Magnificat de Jean Sébastien Bach (1723 et 1730) et la Messe des Lumières de Jacques Loussier (1986), mais les deux œuvres se rencontrent dans ce concert où se répondent et résonnent en écho le swing du contrepoint baroque et le baroque d’une messe jazzy.
Le Magnificat BWV 243 a été composé par Bach au cours de deux périodes. En 1723, quand il arrive à Leipzig, Bach compose une version en mi bémol majeur destinée à être jouée lors de la fête de la Visitation de la Vierge Marie célébrée le 2 juillet. Cette première version sera donnée à Noël, avec des chœurs de Noël, comme le voulait la tradition à Leipzig. Bach réécrit le Magnificat en ré majeur, sans doute entre 1728 et 1730, dans la version qui est devenue célèbre et qui témoigne de sa maîtrise des formes de la composition, fugue et canon. Cette œuvre repose sur le texte du Cantique de Marie tiré de l’Evangile de Luc, cantique qui clame dans l’allégresse, la foi et l’espérance de Marie. Ce cantique a inspiré nombre de compositeurs, de G.P. Palestrina et R. Lassus (XVIème siècle) à K. Penderecki, J. Rutter ou M. Henric ou J. Loussier lui-même (XXème siècle).
Jacques Loussier1, pianiste de jazz, arrangeur et compositeur pour le cinéma et la télévision, (par exemple les génériques de Thierry la Fronde et Les Nouvelles aventures de Vidocq) est devenu célèbre avec le Trio Play Bach. Il le crée en 1959 avec Christian Garros (batterie) et Pierre Michelot (contrebasse) pour jouer Bach « alla » jazz. Le mariage du classique et du jazz commence par surprendre mais les enregistrements du Trio Play Bach se sont vendus à des millions d’exemplaires, rencontrant un vaste succès public2. En lançant cette conception novatrice – improviser à partir de la musique de Bach et, surtout, la faire swinguer – Jacques Loussier a ouvert une voie que d’autres pianistes, comme Keith Jarrett ou Edouard Ferlet, ont poursuivie3. Ce qui explique pourquoi le compositeur baroque par excellence est devenu l’un des musiciens les plus influents pour les artistes de jazz.
Jacques Loussier compose également dans les années 1980 une messe, Lumières, puis un Magnificat. Jacques Loussier dit de la messe des Lumières : « Je voudrais que ceux qui entendent Lumières se sentent le cœur allégé, même s’ils ne sont pas croyants. Lumières est née de la fusion des écritures baroques, classiques, jazz, rock qui m’ont toujours habité. En cela, elle est une messe baroque du XXIème siècle ».
Cette présentation nous est proposée par Bernadette Madeuf - Soprane dans les choeurs Brasseur
1 http://www.loussier.com
2 On peut noter que l’octuor vocal français des Swingle Singers, créé en 1962 par Ward Swingle, marie dans le même esprit le scat du jazz à la musique de Bach.
3 Pourquoi les jazzmen aiment-ils tant Jean Sébastien Bach ? Télérama, 12/05/2017
Dvořák - Messe en Ré
Jeudi 31 janvier 2019
Cathédrale Notre-Dame du Liban - Paris Vème
Première partie
Scherzo et Lento des Quatuors de Dvořák
Rhapsodie pour alto et voix d'hommes de Brahms
Seconde partie
Messe en Ré, op. 86 de Dvořák
Tarif plein : 20€
Tarif réduit (étudiant/chômeur) : 12 €
Gratuit pour les moins de 12 ans
Jeudi 31 janvier 2019, 20h30
Cathédrale Notre-Dame du Liban
17 rue d'Ulm, 75005 Paris
M°10 Cardinal Lemoine
M° 7 Place Monge
Messe en ré majeur opus 86
Antonín Dvořák, portrait photographique par Jan Langhans (1904).
Dvořák, né en 1841 à Nelahozeves (près de Prague), mort en 1904 à Prague.
Lorsqu’il se lance dans la composition de la Messe en ré majeur, Anton Dvořák répond à une commande de son ami et mécène Josef Hlávka, architecte, fondateur et président de l’Académie tchèque des sciences et des arts. Hlávka souhaite ainsi consacrer la chapelle de son château de Luzany, qui doit avoir lieu le 11 septembre 1887. À cette époque, l’œuvre de Dvořák comporte déjà plusieurs pièces sacrées (dont le Stabat Mater et le Psaume 149), mais aucune autre messe ne parviendra jusqu’à nous. Dvorák réalise sa commande en trois semaines, entre mars et avril 1887, et, dans sa lettre de dédicace à Hlávka, la caractérise en ces termes : « Elle pourrait s’appeler Foi, Espérance et Amour du dieu tout-puissant, et action de grâces parce que j’ai pu achever cette œuvre à la gloire de l’Éternel et de l’Art. Ne soyez pas surpris de ma dévotion. Seul un artiste dévot peut engendrer une œuvre de cette sorte. Bach, Beethoven, Raphaël et beaucoup d’autres en sont la preuve. Mais c’est vous-même également que je dois remercier de m’avoir incité à écrire une œuvre de cette forme, car autrement je n’y aurais probablement jamais pensé. Jusqu’à maintenant en effet, toutes mes autres œuvres de ce genre avaient de grandes dimensions et utilisaient de grands moyens. Cette fois-ci, cependant, je me suis servi de moyens réduits, et pourtant j’ose dire que j’ai réussi ».
A l’origine, la messe est conçue pour un chœur mixte et orgue, n’introduisant que de rares moments solistes au fil des six sections qui la composent - Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Benedictus, Agnus Dei. D’une structure classique, la Messe touche l’auditeur par la simplicité apparente des formes mélodieuses qui renvoient au sentiment populaire tchèque. L’alternance de lyrisme romantique - le kyrie, le sanctus- et de recueillement- le sublime « et incarnatus est » du credo -, où s’exprime la foi du compositeur, ainsi que la permanence des variations entre forte et pianissimo ajoute à la dynamique de l’œuvre. Dans le credo, le gloria, des fugues introduisent des éléments baroques dans cette œuvre avant tout romantique.
Cinq ans après la création de la Messe sous la direction du compositeur lui-même, l’éditeur londonien de Dvořák, Novello, décida d’en proposer la publication, dans une version orchestrale réduite mais concentrée : 2 hautbois, 2 bassons, 3 cors, 2 trompettes, 2 trombones, timbale, orgue et cordes, qui fut créée au Crystal Palace, à Londres, le 11 mars 1893, ouvrant la voie à la diffusion anglo-saxonne de l’œuvre qui s’étendit, en 1894 déjà, à New York, Minneapolis, et la Nouvelle-Orléans, alors que le compositeur dirigeait le Conservatoire national de musique de New York.
Cette présentation de l’œuvre vous est proposée par Mireille GRIZZO, et est reprise et adaptée du site http://www.psallette.ch/oeuvres/oeuvres/dvorak_messe.html
"Noëls des Provinces de France et d'Ailleurs"
Mercredi 12 décembre 2018 à 20h30
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie
Première partie
Chanson joyeuse de Noël (Bretagne)
ll n’y a pas longtemps (Haut-Limousin)
Allons pastoureaux (Haut-Languedoc )
Oh la bonne nouvelle ! (Antilles)
Jacotin (Savoie)
Silence, ciel ! Silence, terre ! (Haute-Normandie)
Faou ana a Betelen (Provence)
Appelons Nau (Poitou)
La forêt d'Amazonie, extrait de "Un Chant pour la Planète" (A. Santana)
Deuxième partie
Noël de Paris (Ile-de-France)
La Nuit (J.P. Rameau)
Peuple fidèle
Il est né le Divin Enfant
Les Anges dans nos campagnes
La marche des Rois (G. Bizet)
Jingle bells
Joy to the world (G.F. Haendel)
Halleluya, extrait du Messie (G.F. Haendel)
Informations pratiques
Mercredi 12 décembre à 20h30
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul
10 rue des Boudoux
92400 Courbevoie
Transilien ligne L : Gare de Courbevoie
Bus : lignes 163, 164, 175, 275, 278
Entrée libre (dans la limite des places disponibles), libre participation
Concert au profit des œuvres sociales du Lions Club
Renseignements : 01 71 05 79 25
"Noëls des Provinces de France et d'Ailleurs"
Dimanche 16 décembre 2018 à 16h
Eglise Saint-Gabriel, Paris XXème
Première partie
Chanson joyeuse de Noël (Bretagne)
ll n’y a pas longtemps (Haut-Limousin)
Allons pastoureaux (Haut-Languedoc )
Oh la bonne nouvelle ! (Antilles)
Jacotin (Savoie)
Silence, ciel ! Silence, terre ! (Haute-Normandie)
Faou ana a Betelen (Provence)
Appelons Nau (Poitou)
La forêt d'Amazonie, extrait de "Un Chant pour la Planète" (A. Santana)
Deuxième partie
Noël de Paris (Ile-de-France)
La Nuit (J.P. Rameau)
Peuple fidèle
Il est né le Divin Enfant
Les Anges dans nos campagnes
La marche des Rois (G. Bizet)
Jingle bells
Joy to the world (G.F. Haendel)
Hallelujah, extrait du Messie (G.F. Haendel)
Dimanche 16 décembre à 16h
Eglise Saint-Gabriel
5 rue des Pyrénées
75020 Paris
Métro ligne 1 : Porte de Vincennes
Entrée libre (dans la limite des places disponibles), libre participation
Requiem de Gabriel Fauré
Dimanche 23 Septembre 2018 - 16h
Les Dimanches Musicaux de la Madeleine Église de la Madeleine (Paris VIIIème) Chœurs Elisabeth Brasseur (Direction Antoine SEBILLOTTE)
Ensemble vocal japonais Club Tourism Choir (Direction Mme Satsuki ADACHI, M. Toyohisa KANDA & M. Masanori KAKUCHI) Ensemble Orchestral Merag (Direction Gildas GUILLON) Chloë AMOUREUX, soprano Erwan PIRIOU, baryton Direction : Antoine SEBILLOTTE Les Chœurs Elisabeth Brasseur seront heureux d'interpréter le Requiem de Fauré
Programme
Camille SAINT-SAËNS (1835 - 1921)
Adagio de la 3ème Symphonie en ut mineur op. 78 dite "avec orgue"
Gabriel FAURÉ (1845 - 1924)
Messe de Requiem en ré mineur, op. 48 (version de 1893) Informations pratiques
Dimanche 23 septembre 2018 à 16h00
Eglise de la Madeleine
Place de la Madeleine, 75008 PARIS
Métro Madeleine (lignes 8, 12 et 14)
Entrée libre,
quête organisée |